L’ami du défunt, Andreï Kourkov

Un chômeur, plaqué par sa femme alors même qu'il venait enfin de gagner une grosse somme d’argent, noie son chagrin dans le bar d'un ami qui lui conseille de commanditer le meurtre de son rival. Le désespoir et l'alcool aidant, c'est sa propre mort que le malheureux cocu décide de programmer. Lorsqu'il change d'avis, il est trop tard, un tueur à gages est déjà à ses trousses...

Un court roman d’un écrivain dont j’ai beaucoup aimé les écrits jusqu’à présent.

Que dire ? Le roman est un peu court et me laisse sur ma faim. La quatrième de couverture m’avait mise en appétit. L’idée de départ est très originale et j’ai supposé à juste titre que l’auteur allait s’amuser en nous offrant moult rebondissements.

Des rebondissements ? Oui, Kourkov nous en offre quelques-uns et on tourne les pages avides. Mais, au milieu du roman, le rythme s’essouffle et il n’y a plus de suspense. Finalement, la fin arrive et on reste sur sa faim. Personnellement, je m’attendais au dénouement et j’ai trouvé dommage que l’auteur ne me surprenne pas. Il faut dire qu’il m’avait habituée à mieux.

Le style de l’auteur maintenant. J’aime toujours autant son style tour à tour poétique, caustique, parfois même humoristique. C’est plaisant à lire et on tourne les pages facilement.

Pour conclure ce très bref billet, je dirai que c’est un roman agréable à lire, l’intrigue est intéressante mais c’est très dommage que le suspense s’essouffle vite.